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Sayyida Zeynab(p) (la famille et la « wilâya »)
Sayyida Zeynab(p)
(la famille et la « wilâya »)
A l’occasion du jour anniversaire de la naissance de sayyida Fâtimah az-Zahrâ’(p), décrété «Jour mondial de la Femme» par l’imam Khomeynî(qs), la revue Lumières Spirituelles publie deux pages spécifiques concernant la femme. Et cette fois-ci est rapportée une rencontre qui a eu lieu avec sheikh Shafîq Jirâdî (le 10//10/2019) durant laquelle plusieurs points ont été soulevés autour de la question de la famille et du tutorat à la lumière de l’exemple de sayyida Zeynab(p), points qui mériteront un approfondissement dans l’avenir. (Voir, dans la rubrique « Expériences spirituelles des Infaillibles(p) », les principales qualités évoquées à propos de sayyida az-Zeynab(p).) Voici la suite de s. Zeynab(p) et la famille.
Sayyida Zeinab(p) et la famille (suite et fin)
ºSayyida Zeynab(p) était aussi une sœur remarquable pour ses frères, al-Hassan(p) et al-Hussein(p). Et plus particulièrement après la mort de leur mère(p). Elle était également une sœur exemplaire pour son frère Abû Fadl al-‘Abbas(p), au point qu’il est rapporté, dans certains propos, qu’elle(p) s’occupait plus de son frère al-‘Abbas(p) que sa propre mère Oum al-Banîn, et qu’elle disait à son père, l’Imam ‘Alî(p), qu’elle n’arrivait pas à comprendre son attrait et son grand amour pour son frère al-‘Abbas(p).
ºSayyida Zeynab(p) était l’épouse de ‘Abdallah fils de Ja‘far at-Tayyâr avec qui elle eut plusieurs enfants. Malheureusement peu de choses sont rapportées sur ce point, sauf qu’elle a pu sauvegarder sa place en tant que fille (petite-fille) du Prophète(s).
ºSayyida Zeynab(p) unemère qui a su élever ses enfants de sorte qu’ils l’accompagnèrent quand elle(p) répondit à l’appel de l’Imam al-Hussein(p) et qu’elle(p) partit avec lui(p) vers Karbalâ’. Le résultat (le martyre de ses fils à Karbalâ’) indique que son éducation avait été une réussite, même si nous n’avons pas de détails sur comment elle(p) les a éduqués. Ses fils sont partis avec elle(p), alors que leur père (et mari) ‘Abdallah était malade et avait besoin d’une attention particulière, et qu’à cette époque, beaucoup d’autres gens bénéficiaient de meilleures conditions qu’eux pour répondre à l’appel de l’Imam al-Hussein(p) et qui ne l’ont pas fait.
En fonction du résultat, on peut dire qu’elle était une mère réussie, donnant l’affection et l’amour à ses enfants et à son mari, sans renoncer à ses croyances, à ses obligations religieuses – notamment à répondre à l’Imam(p) de son temps. Ainsi, quand il s’agissait d’une position « wilâ’iyya » (c’est-à-dire d’obéir à l’Imam(p) du Temps, le Lieu-tenant de Dieu sur terre) elle n’avait pas de problème avec son mari.
Sayyida Zeynab(p) est un exemple comme fille, sœur, épouse, mère avec un degré élevé de foi, de pratique religieuse, de conviction et de détermination à accomplir ses devoirs religieux, se souciant de mener en permanence la lutte de/contre l’âme, ayant réussi à construire une famille comme Dieu (qu’Il soit Glorifié) et Son Messager(s) le désiraient.
On peut dégager le principe d’une famille réussie : qu’elle soit pratiquante, c’est-à-dire croyante, mettant en pratique les principes et les obligations religieuses, obéissant à l’Imam de son temps(p). L’Islam est une religion établie sur le développement de l’esprit de l’assujettissement à Dieu, de l’amour du/pour le Créateur et de croyance en l’Unicité. Le mariage et la famille s’inscrivent dans ce cadre.
Sayyida Zeynab(p) et la question de la « wilâya »
Ainsi toute la vie de sayyida Zeynab(p) était bâtie sur la question du tutorat (al-wilâya). Karbalâ’ est le lieu privilégié où elle apparait clairement, selon ce qui nous a été rapporté.
Sayyida Zeynab(p) et ses enfants n’accompagnèrent pas l’Imam al-Hussein(p) à Karbalâ’ parce qu’il était leur oncle (ou frère) de préférence à leur père (ou mari) mais parce qu’il(p) était leur Imam(p) et qu’il(p) appelait alors les gens à son secours.
Dans une telle situation, le tutorat (al-wilâya) du mari (ou du père) s’efface devant celle de l’Imam(p).
La question du tutorat (al-wilâya) a plusieurs dimensions – certes culturelle, rationnelle – mais aussi et surtout au niveau du cœur, se traduisant par des actes (c’est-à-dire par l’obéissance à l’Imam(p)). Il ne se réduit pas à faire ou à ne pas faire telle chose, mais il s’agit d’un niveau plus profond, celui de convaincre l’autre en faisant appel à la raison, au cœur, en vue d’obtenir la Satisfaction de Dieu.
Et cela est inclus dans ce qui est appelé « le bon comportement avec le mari » dans le propos rapporté concernant le « jihâd » de la femme. C’est-à-dire la femme aide aussi son mari à être obéissant au Tuteur et à mettre en pratique les jugements du tutorat, même au niveau des relations particulières.
De même, en ce qui concerne les principes de bonté, d’obéissance envers les parents et de la recherche de leur satisfaction, selon lesquels nous éduquons nos enfants. Cela n’empêche pas la chaleur, la spontanéité, les échanges, les discussions entre les parents et les enfants.
Mais au moment des prises de décision, le tutorat (al-wilâya) des parents prend le dessus, non pas sous une forme dictatoriale (‘fais ceci et ne fais pas cela’) mais en tant qu’expression de crainte, de piété intérieure au niveau de l’âme, de l’esprit, dans la recherche de la Satisfaction de Dieu.
Et là aussi, le tutorat de l’Imam(p) peut prendre la priorité sur ce tutorat (de la famille).
Le résultat montre que sayyida Zeynab(p) a su se comporter avec la famille en plaçant la question du tutorat (al-wilâya) comme fondement, tout en équilibrant le rôle du père et de la mère, en sauvegardant les sentiments de respect à l’intérieur de la famille qui ont des effets au niveau du cœur.
www.lumieres-spirituelles.net No137 – Jumâdî I & II 1447H – Novembre-Décembre 2025
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