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2017-01-27 | Readers 2128 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Faillite du complot américano-sioniste à Alep libérée


Faillitedu complot américano-sioniste à Alep libérée

La fin de l’année 2016 a vu une succession d’évènements porteurs de grandes promesses :

la libération de la ville d’Alep (au nord de la Syrie) au soir du 12/12/16, suivie d’une trêve établie une semaine après sous la bénédiction de la Russie, de l’Iran et … de la Turquie, de la réunion de leurs ministres des Affaires Etrangères d’un côté et de la Défense de l’autre à Moscou le lendemain et d’un cessez-le feu décrété à Ankara avec l’approbation du régime syrien et plus d’une centaine de groupes armés, à l’exclusion de Daesh et de Jabhat an-Nosra (appelé aussi Fat’h ash-Sham), entré en vigueur la nuit du 30/12/16 et approuvé le lendemain par l’ONU.

Tout cela abouti à une rencontre internationale, à Astana (capitale du Kazakhstan) les 23 et 24 janvier 2017, où « ceux (syriens) qui s’affrontent les armes à la main et contrôlent des territoires concrets », se sont mis d’accord pour renforcer le cessez-le feu, l’étendre à tout le pays et combattre les groupes armés terroristes, en vue de parler de la réforme de la Constitution et de la formation d’un nouveau gouvernement lors de la prochaine rencontre prévue à Genève pour le 8 février 2017, sous l’égide de l’ONU.

Ce qui a changé après la libération d’Alep

La libération d’Alep a entrainé un bouleversement des rapports de forces dans la région que les tenants de la solution politique essayent d’exploiter au maximum pour arriver à un accord de paix en Syrie.

En effet elle a permis :

1)d’isoler les groupes terroristes takfiris (telles Daesh, Nosra) manipulés par les puissances américano-sionistes en vue de renverser le régime, prendre le contrôle du pays et dénaturer l’Islam ;

2)de neutraliser un allié majeur des Etats-Unis dans la région, de plus membre de l’OTAN et un des principaux soutiens aux groupes terroristes takfiris, la Turquie, tout en tenant les Etats-Unis à l’écart du processus en cours ;

3)de donner la possibilité à l’« opposition », en proie aux doutes et aux divisions, de se rendre compte que ces groupes armés criminels sont étrangers à leur cause, de revenir sur leur position, de rallier le régime syrien (à l’instar de Nawaf al-Bachir) ou de signer un accord de réconciliation (comme l’ont fait plus d’un millier de villes) ou de se rendre à la table des discussions – certes, certains irréductibles ont préféré le ralliement à l’entité sioniste, à cette « paix des braves » ;

4)de provoquer la débandade de ces nombreux groupes terroristes, hétérogènes (recrutés en ordre dispersé de partout dans le monde, qui par l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, la Jordanie, qui par divers services de renseignements étrangers (tels CIA, M16, Mossad, français, allemands).., lâchés par leur sponsor, en proie à des divisions, des noyautages et même des liquidations (règlements de compte, assurance de leur silence assurée ou monnaies d’échange) ;

5)de mettre en évidence les mensonges des médias :

Seules 34 000 personnes (terroristes takfiris et civils) sortirent de la partie orientale d’Alep, selon la porte-parole du CICR, chiffre publié dans le Figaro du 22/12/16, (et non pas « 450 000 civils subissant un terrible siège de l’armée de Bashar al-Assad » !). De plus ce sont les groupes terroristes takfiris qui retenaient par la terreur les civils, tirant sur ceux qui voulaient rejoindre la partie occidentale d’Alep, utilisant les enfants pour faire chanter leur famille, contrairement aux dires occidentaux.

Les reportages soi-disant filmés sur le terrain étaient en fait des montages effectués à l’extérieur en reprenant des images des guerres sionistes contre le Liban en 2006 et contre Gaza, ou encore des photos prises au Yémen où le peuple subit une guerre et un blocus sauvages américano-saoudiens depuis près de deux ans, sur lequel personne ne s’émeut ! Ni d’ailleurs sur le sort de ces deux villages Foua et Kefraya encerclés depuis le 29/3/15 par les takfiris dans la région d’Idleb.

De plus, ont été découverts dans la partie orientale d’Alep :

*des officiers de l’OTAN ;

*des stocks de nourriture alors que les civils en étaient privés ;

*d’énormes quantités d’armes et de munitions – même de gros calibre comme les roquettes de type Grad – en provenance des Etats-Unis, d’Allemagne, de Bulgarie, stockées dans les hôpitaux, les écoles et ailleurs ;

*un grand atelier pour fabriquer des armes chimiques avec des produits venant des Etats-Unis et d’Arabie Saoudite ;

*un trafic d’organes (prélevés sur les victimes), passant par la Turquie..

La stratégie médiatique d’associer le ‘terrorisme’ à l’ ‘Islam’, diabolisant ce dernier, ses détenteurs et ses défenseurs, comme cette appellation « Etat islamique » (alors que pure création américano-sioniste) en vue de dénaturer l’Islam.

Les gagnants de la libération d’Alep

—En premier lieu, les Aleppins, le peuple syrien (toutes confessions et ethnies confondues), le régime syrien (qui sort renforcé).

—La Russie et l’Iran, devenus des partenaires indispensables à l’établissement de la paix dans la région – leur position constante étant la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie.

—Le Liban et le Hezbollahque l’entité sioniste espérait voir s’affaiblir et se perdre en Syrie.

—Tous ceux qui sont contre le terrorisme takfiri, véritable menace pour le monde entier. Quel aurait été l’avenir de la région et du monde si les terroristes takfiris (tels Daesh, Nosra) avaient été propulsés aux commandes en Syrie et en Irak ? —La Turquie? Contraint par la force des choses, à quel point son retournement est fiable et va durer ? L’avenir nous le dira.

et les perdants..

—Tous ceux qui voulaient le départ de Bashar al-Assad et une reconfiguration du Proche et Moyen Orient (cf. L.S. No82). L’ ArabieSaoudite(et le Qatar) qui a échoué à renverser le régime syrien et à rallier un front autour d’elle contre l’Iran, malgré un soutien logistique, financier et médiatique constant aux groupes terroristes. —Les Etats Unis, source et cause principale du chaos en Syrie, manipulant les supplétifs locaux, supplantés par les Russes, mais prêts à jouer le jeu de la trêve tout en multipliant les actes de félonie en vue de faire perdurer la crise et revenir sur la scène.

—L’Europe, aveuglée, qui ne joue plus aucun rôle au Moyen-Orient.

—L’ Entitésioniste, qui voit le renforcement du front de la résistance sous la protection aérienne russe, à ses portes.

—Les groupes terroristes takfiris, dont l’avenir semble incertain.

Est-ce la fin de la guerre en Syrie ?

Ceux qui ont comploté durant des années, commettant des exactions les plus insoutenables, ne vont pas baisser les bras aussi facilement. Ils vont chercher :

®à faire monter la tension sur d’autres fronts de combat :

Palmyre (que Daesh a repris avec le soutien des Etats-Unis, le 11 décembre 2016)

Idleb (où ont été regroupés les terroristes de Daesh, de Nosta, de Zenki, et ceux d’Alep)

Raqqa (fief de Daesh en Syrie)

Deir ez-Zor (région pétrolière et grenier de la Syrie que Daesh (avec les Etats-Unis) cherchent à contrôler)

al-Bâb (contrôlé par ASL soutenue par la Turquie)

Quneitra (au Golan, tenu par an-Nosra)

Wadi Barada (où les terroristes ont coupé et empoisonné l’eau alimentant la capitale syrienne) ;

®à multiplier les voitures piégées dans les régions sous contrôle du régime syrien et ailleurs ;à continuer à confessionnaliser le conflit (sunnite/shiite) ;

®à utiliser les Kurdes syriens pour créer une zone tampon entre la Syrie et l’Irak et prendre le contrôle des principales ressources du pays ;

®à exécuter des assassinats comme celui de l’ambassadeur russe en Turquie ;

®à renforcer les sanctions contre la Russie, la Syrie, l’Iran..

®et même à intervenir directement, comme l’entité sioniste bombardant l’aéroport de Mazzeh le 13/1/17 dans la banlieue de Damas et provoquant des attentats en Occident, pour favoriser l’assimilation entre terrorisme takfiri et résistance légitime des Palestiniens en Palestine occupée.

Comment aider la Syrie ?

ÜArrêter toute aide aux terroristes takfiris et faire pression sur les gouvernements pour qu’ils le fassent. Des comptes seront demandés à ceux qui auront envoyé ces groupes terroristes ou les auront aidés, d’une façon ou une autre.

ÜSuspendre l’embargo contre la Syrie.

ÜExiger le retrait des forces étrangères, entrées illégalement dans le pays (comme les Etats-Unis, les forces de la coalition, la Turquie, les terroristes takfiris étrangers).

ÜDéfendre les valeurs authentiques de l’Islam, refuser le diktat du wahhabisme et condamner toutes ces exactions barbares (assassinats, massacres, égorgements, crucifixions, incinérations, noyades dans des cages..) commises au nom de l’Islam et du Prophète Mohammed(s).

ÜChercher la vérité et ne pas se contenter des informations diffusées par les médias placés sous le contrôle des grandes puissances. Avec internet, d’autres moyens d’information sont offerts et les témoignages deviennent de plus en plus nombreux qui déclarent la vérité (comme celui du reporter Régis Le Sommier de Paris Match sur la libération d’Alep).

www.lumieres-spirituelles.net  No83 - Jumâdî 'I & II 1438 Février-Mars  2017 

DÉCOUVRIR DES RÈGLES DIVINES

ONU : « La colonisation en Palestine occupée

est illégale» !

       Pour la première fois depuis 1979, les Etats-Unis n’ont pas apposé leur véto au vote de la résolution du 23/12/16 de l’ONU condamnant la colonisation sioniste des territoires palestiniens occupés après la guerre de 1967 et exigeant son arrêt immédiat ainsi que le retrait de tous les colons sionistes de ces territoires.

Ainsi, selon le droit international, plus de 630 000 colons vivent illégalement sur les territoires palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem et leurs colonies illégales devraient être immédiatement détruites (et non pas les maisons palestiniennes, comme sont en train de le faire les autorités sionistes) !

Certes, ce n’est qu’une résolution de plus d’une instance internationale créée pour défendre les intérêts des grandes puissances, que l’entité sioniste n’a garde d’appliquer, se considérant au- dessus des lois et s’attribuant le droit à l’impunité au nom d’un passé qu’elle s’est approprié. Et tant qu’aucune grande puissance ne prendra la décision de faire appliquer cette résolution (par les armes s’il le faut), elle n’empêchera pas l’entité sioniste de poursuivre sa politique de colonisation. Et d’ailleurs, elle ne s’est pas gênée de le dire : « Nous passerons outre. »

Quelle que soit la raison qui a poussé Obama à l’abstention cette fois-ci – qui ne change en rien le soutien inconditionnel des Etats-Unis à l’entité sioniste (et d’ailleurs Obama fut le président américain qui accorda le plus de subventions et d’aides militaires à l’entité sioniste) – le vote de cette résolution suscita de vives réactions de la part des autorités sionistes qu’elles qualifièrent de « biaisée » et de « honteuse ».

Elles convoquèrent immédiatement les ambassadeurs d’Ouganda, du Sénégal et de New Zélande qui insistèrent pour la présenter malgré le retrait de l’Egypte suite à de pressions subies, pour manifester leur mécontentement et les menacer de représailles ; elles réduisirent leur financement à l’ONU pour l’année 2017.

Que craint l’entité sioniste ? Que le vote de cette résolution ternisse son « image de marque » auprès de l’opinion mondiale ? Qu’il donne une base légale à ceux qui dénoncent sa politique de colonisation des territoires palestiniens occupés en 1967, alors qu’elle s’efforce depuis des décennies à faire assimiler toute opposition à elle ou toute dénonciation de sa politique à de l’antisémitisme ? Que, derrière ce vote, s’enclenche une dé-légitimation de l’entité sioniste en Palestine ? Sachant que son existence est fondée sur l’illégalité, est-elle sensible à la moindre fausse note (à ses yeux) de l’image qu’elle veut donner d’elle-même au monde, de crainte qu’elle vienne tout basculer ?

www.lumieres-spirituelles.net  No83 - Jumâdî 'I & II 1438 Février-Mars  2017 


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