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Les Sadhus (ou ascètes) en Inde
Les Sadhus (ou ascètes) en Inde
Les sâdhus (sadhu, « homme de bien, saint homme »), sont environ 7 millions entre l’Inde et le Népal. Le sādhu (sādhu, « homme de bien, saint homme ») est celui qui a renoncé à la société (« détaché des biens de ce monde comme les feuilles le sont du lotus ») pour se consacrer à la libération de l'illusion (maya) et des mauvais actes, la moksha, l'arrêt du cycle des renaissances et la dissolution dans la divinité (qui peut être Shiva ou Vishnou selon les sectes), selon leurs dires. Par « renoncement de ce monde », ce n’est pas seulement le renoncement à ses plaisirs, mais c’est le rejet de toute attache à ce monde qui est recherché. Et en tant que renonçants, ils coupent tout lien avec leur famille, ne possèdent rien ou peu de choses, n’ont pas de toit..
Dans cette recherche, les sadhis pratiquent différents exercices :
Certains récitent des mantras, d’autres suivent des rites magiques, d’autres effectuent du yoga et s’exercent au contrôle de leur souffle, d’autres font le vœu du silence. Certains frottent leur corps de cendres, symboles de mort puis de renaissance. L’abstinence sexuelle est justifiée par le fait que l'énergie sexuelle est sublimée en pouvoir spirituel. Certains préfèrent la pénitence et la mortification, la domination de la douleur accélérant le processus de la purification de leur être et l’atteinte de l’illumination. Et les formes de mortification peuvent varier d’un groupe à un autre comme ceux qui s’attachent à une colonne à plusieurs mètres du sol et à l’écart du monde pour être plus proches de la lumière, ou qui marchent pour se purifier, ou qui restent debout sur une seule jambe, sans manger, ou qui vivent dans une grotte jusqu’à perdre la vue, ou qui s’attachent un bras en arrière de la tête etc. Certains vont jusqu’à mutiler leur sexe.. Enfin la méditation, et pour cela, un grand nombre d'entre eux consomment rituellement du cannabis. Seule une minorité refuse cette consommation jugée opposée à leur idéal.
La majorité des sâdhus portent une chevelure extrêmement longue, signe de virilité, de force ou de sacralité.
L'allégeance des sādhus à Shiva ou à Vishnou se reconnaît :
-par les marques traditionnelles qu'ils peignent sur leur front. Les sâdhus appartenant à la secte shivaïte porte un tilak particulier sur le front, sorte de trident symbolique fait de 3 raies, représentant le triple aspect de la divinité de Shiva et l'anéantissement des trois impuretés : égoïsme, désir et illusion ;
-aussi par la couleur de leur tunique (longhi) : de couleur safran pour les shivaïtes et de couleur jaune ou blanche (symbole de la sainteté) pour les vishnouites. Seuls les « Shiva Naga » – une secte shivaïte de guerriers ascètes, vindicatifs, entrant facilement en conflit avec les autres sectes et aussi avec des communautés religieuses extérieures, comme avec les Musulmans – pratiquent encore la nudité, comme symbole de leur détachement du monde.
-et aussi parfois par des colliersqu’ils peuvent porter.
Pour assurer leur subsistance, les sâdhus pratiquent la mendicité. La nourriture, source de plaisir, doit être limitée au minimum vital et est dépendante des dons des dévots.
Durant les premières années de leur renoncement, ils suivent un apprentissage auprès d’un guru (leur maître spirituel) qui leur enseigne la méthode nécessaire et leur transmet les enseignements tantriques et un « mantra » sacré dont la répétition permet au disciple d’avancer dans sa compréhension de la Voie et d’obtenir des connaissances spirituelles. La dévotion et la droiture du disciple occupent une place prépondérante dans ces pratiques.
Puis ils abandonnent leur maître pour errer sur les routes afin d’éviter la stagnation. Ils se déplacent sur les routes de l'Inde et du Népal. Mais souvent, après des années d'errance, ils se fixent à un endroit consacré à leur divinité ou dans un lieu saint comme Bénarès ou Allalabad. Moins de 10% des sâdhus sont des femmes, la plupart des veuves.
La croyance veut que, par de telles pratiques, les sadhus obtiennent certains pouvoirs (siddhis) comme la lévitation, l’invisibilité, la capacité de grandir et de marcher sur l'eau. Aussi sont-ils très respectés en Inde, le seul fait de les toucher conduirait à l’absolution des péchés. Ils sont consultés par les gens qui leur apportent de l’eau, des offrandes (selon leur moyen) et qui leur exposent leurs problèmes. Alors, ils leur offrent réconfort, conseils et enseignements.
www.lumieres-spirituelles.net No82 - Rabî 'I & II 1438 - Décembre-Janvier 2017
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- Dja Tchekhawa Yéshé Dordjé (1101-1175)
- Dominique de Guzman (1170-1221)
- Mâ Ananda Moyî (1896-1982)
- 1-Histoire du Bouddhisme en Birmanie
- 2-Le Bouddhisme Theravada
- 3-La pratique du bouddhisme en Birmanie à l’heure actuelle
- 4-L’apparition d’un mouvement extrémiste bouddhiste en Birmanie
- Raoni Metuktire ( 1930-)
- Moïse Maïmonide (1135 ou 38-1204)
1434 (2012-2013)
- Tsongkhapa (1357 – 1419)
- Pierre de Bérulle (1575-1629)
- Eihei Dôgen (1200 – 1253)
- Khandro Rinpoché (1967 – ….)
- Gampopa et Dusoum Khyenpa
- Hildegarde de Bingen (1098-1179)
- Thubten Ngodup (1957-2…)
- Mencius (~ -380 – -289 avJC)
- Gurû Nânak Dev (1469-1539)
- Antoine (251-356)
- Cordovero Moïse (1522-1570)
- Jiddu Krishnamurti (1895-1986)
1433 (2011-2012)
- François d’Assise (1182-1226)
- Marpa et son disciple Milarepa (-1012 – 1097) et (-1052 – 1135)
- William Miller (1782-1849)
- Max Beauvoir « prêtre vaudou » haïtien
- Le rabbin Simon Bar Yohaï (IIe siècle apJC)
- Rulman Merswin et Les « Amis de Dieu » (1307-1382)
- Bodhidharma (440 – 536)
- Khön Köntchok Gyalpo (1034 – 1102)
- Shankara (788-820)
- Thérèse d’Avila (1515-1582)
- Zhâng Jué (140-184)
- Benoît Boulet « prêtre-guérisseur » Kanak
1432 (2010-2011)
- Rabbin Israël ben Eliezer (25/8/1698-22/5/1760)
- Le Pardon des Sept Saints Dormants d’Éphèse
- Augustin d’Hippone (354-430)
- John Wesley (1703-1791)
- Padmasambhava (VIIIe siècle)
- Yajnavalkya (-630 – -585)
- Tchouang-tseu ou Zhuangzi (-IVe siècle)
- Joachim de Flore (1130-1202)
- Qui étaient ces « incroyants avant eux » dont ils imitaient les paroles ?
- Mahavira (-599 – -527)
- Shâkyamuni (-1061 – -949) ou (-566 – -486)
- Guillermo Arévalo Valera le « Chaman Shipibo »
1431 (2009-2010)
- Zhang Daoling (34-156)
- Thich Nhat Hanh (1926- )
- Jacob Boehme (~1575 - ~1624)
- Hehaka Sapa (Elan Noir) (1863-1950)
- Les Védas
- Siddhârtha Gautama - Bouddha (-624/-544)
- St Thomas d’Aquin (1225-1274)
- Confucius (-551/-479)
- Ignace de Loyola (1491-1556)
- Lao Tseu ou Laozi
- Charles de Foucault (1858-1916)
- Kûkai Kôbô-Daïshi (774-835apJC)