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2015-02-04 | Readers 1736 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

L’impossibilité de remercier Dieu devant la Grandeur de Ses Dons


L’impossibilité de remercier Dieu

devant la Grandeur de Ses Dons

ou « l’ union divine, étonnante et plaisante » !

Mulla Sâlih Mazandarani était un savant shi’ite de renom, auteur du commentaire du réputé Usûl-al-Kâfî. Il eut une vie peu commune.  Son père Mulla Ahmed était si pauvre qu’il ne pouvait pas subvenir aux besoins de son fils.

Aussi, Sâlih, encore jeune, décida-t-il d’aller étudier dans une des écoles d’Isfahan. Cette école possédait une riche propriété de laquelle elle tirait des revenus qu’elle utilisait pour aider financièrement les étudiants en fonction de leur niveau. Sâlih qui venait de débuter ses études en reçut une petite part.

Malheureusement, cette part ne suffisait pas pour couvrir ses besoins quotidiens. Il passa alors des moments vraiment pénibles comme étudier la nuit à la lumière d’une lampe de l’école. Cependant, il était tellement studieux qu’il put passer outre toutes ces difficultés et ses privations et atteindre un niveau élevé dans ses études.

Il réussit à participer aux cours de Mulla Mohammad Taqi al-Allamah al-Majlisi, savant en matière de jurisprudence et érudit exceptionnel. Peu de temps après, il surpassa tous les autres élèves et attira l’attention de son professeur qui s’occupa de lui de façon particulière.

Arriva le jour où Mulla Sâlih, alors jeune érudit, songea à se choisir une épouse.  Al-Allamah al-Majlisi l’apprit et, un jour, après son cours, il demanda à Sâlih s’il lui permettait de choisir pour lui son épouse. Il baissa la tête et, après un petit laps de temps, accepta.

Al-Allamah al-Majlisi se leva et rentra chez lui. Le savant al-Majlisî avait trois éminents garçons et quatre nobles filles. Sa fille aînée, une savante éminente, maîtrisant toutes les sciences à la perfection, s’appelait Amineh Beigom. Il l’appela et lui dit :  « Ma chère fille, je t’ai trouvé un époux. Il est extrêmement pauvre, mais il excelle en sagesse, piété et maturité. Il te revient de décider. »

Sa noble et éminente fille répondit timidement :  « Cher père, être pauvre n’est pas un défaut de l’homme », exprimant ainsi son accord pour le mariage.

Enfin eut lieu la cérémonie du mariage et la préparation de la mariée pour son époux, le moment le plus heureux dit-on. La nuit du mariage, le marié dévoila le visage de son épouse et il la trouva très belle.  Il se mit alors à l’écart pour prier Dieu et Le remercier. Il se mit à étudier : la meilleure offrande qu’il pouvait Lui offrir... Il se trouva face à une question difficile qu’il n’arriva pas à résoudre.

Amineh Beigom découvrit son problème. Le lendemain, quand Moulla Salih quitta la maison, elle lui écrivit la réponse en détail et remit tout à sa place, comme si de rien n’était. Quand il rentra le soir, il vit que son problème avait été résolu. Quand  il comprit que c’était sa savante de femme qui l’avait résolu, il remercia encore plus Dieu, passant toute la nuit en prières et en prosternations.

Trois jours plus tard,  al-Allamah al-Majlisi fut informé [qu’il n’avait pas approché sa fille] et lui dit alors : « Si cette épouse ne te convient pas, fais-le moi savoir. Je t’en trouverai une autre. »

Mulla Salih baissa la tête, essayant de cacher ses émotions puis il répondit:  « Non, ce n’est pas du tout le problème. Si je suis resté éloigné d’elle ce n’est pas parce qu’elle ne me plait pas. Au contraire ! Mais quel que soit le temps que je passe à prier Dieu pour Le remercier de ce don qu’Il m’a fait, je n’arrive pas à Le remercier,  à Lui être suffisamment reconnaissant. »

Après avoir entendu sa réponse, al-Allamah al-Majlisi dit : « Confesser que personne ne peut-être assez reconnaissant envers Dieu est en soi la meilleure forme de reconnaissance envers Lui . »

[tiré de Ayatollah Boroojerdy’s Biography de Davani, p.79] 

www.lumieres-spirituelles.net     No37  - Jamâdî II  1433 – Avril-Mai 2012


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