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2015-02-04 | Readers 2246 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Les maladies du cœur – Introduction (5) De leur origine fondamentale (1)


Les maladies du cœur – Introduction

5-L’origine fondamentale de toute maladie du cœur (1)

Nous avons vu précédemment que ce qui fait l’« humanité » de l’homme est son orientation vers Dieu, sa croyance en Lui. Et par opposition, la pire maladie du cœur de l’homme est l’incroyance, en tant qu’il est impossible pour n’importe quelle existence, et plus particulièrement pour l’homme qui est l’objet de notre propos, d’arriver à un stade où il lui manque une quelconque aptitude ou prédisposition à connaitre la vérité.

En effet, s’il n’en était pas ainsi, pourquoi serait-il châtié à perpétuité ? Supposons que l’homme soit privé de cette prédisposition. Par principe, il ne devrait pas être châtié, ni blâmé ni sanctionné. Ainsi, au niveau théorique, l’idée principale est qu’il est impossible qu’une personne soit totalement privée de la prédisposition à croire en Dieu. Cependant, dans les faits, on peut dire qu’un tel est un incroyant, un renégat ou qu’il ne se trouve aucun atome de foi dans son cœur. On se situe au niveau de la réalisation et non de la prédisposition. C’est la présence de cette prédisposition ou aptitude en chacun d’entre nous qui est à l’origine de l’ensemble des châtiments, des tortures le Jour du Jugement Dernier. S’il n’y avait pas cette prédisposition chez l’être humain pour connaître les Vérités, il ne sentirait aucune torture, aucun châtiment.

Dans l’hypothèse que le feu n’a en soi  aucune aptitude à connaître la Vérité, il ne ressent aucune torture. Il torture, fait du mal mais n’est pas torturé ni ne ressent le mal. Même ! Pour le feu, l’embrasement est une perfection, une « jouissance » si on peut dire. Alors que pour l’homme, ce n’est pas le cas. Quand il se transforme en feu, il subit la torture. Quand il devient le combustible du feu, il est, en même temps, torturé et sent la douleur. Parce que, même en étant devenu du feu, il a encore la prédisposition et l’aptitude de saisir et de connaître son Seigneur. De là, les différents degrés et niveaux des habitants de l’Enfer, en fonction de leur connaissance de Dieu (qu’Il soit Glorifié et Exalté). Ils connaissent la Vérité (Dieu, qu’Il soit Glorifié et Exalté) après des années, des années et des siècles successifs de tortures/châtiments qui correspondent pour eux à une opération de purification permanente et continuelle. {Ils y demeureront pendant des longs temps successifs.} 23/78 La Nouvelle Ceux-là ont besoin d’étapes de tortures qui peuvent durer des centaines d’années pour réaliser leur prédisposition. Ils voient, durant ces moments, les effets de leurs fors intérieurs, c’est-à-dire de leur incroyance, de leur associationnisme et de leur déni.

Cela est le cœur de l’humain.

Et l’ensemble des maladies du cœur sont liées à ce cœur.

Si ce lien manque dans l’analyse de n’importe quelle maladie, si l’on ignore la réalité de ce lien au sein du cœur de l’humain qui serait (ou pas) malade, il est impossible de connaître beaucoup d’éléments qui se rapportent à cette maladie.

Voilà donc le principe fondamental : l’ensemble des maladies du cœur proviennent de l’incroyance (al-kifr). De même, sans doute, nous pouvons ramener, à l’opposé, l’ensemble des états positifs du cœur à la foi/croyance.

De même que le cœur de l’homme est prédisposé à se tourner de la croyance vers l’incroyance, de même il a la capacité de réunir la croyance et l’incroyance. {Et la plupart d'entre eux ne croient en Dieu, qu'en Lui donnant des associés.}106/12 Youssef De sorte que survient dans les cœurs de ceux-là un conflit féroce qui aboutit à la victoire de la croyance ou de l’incroyance. Cependant, quelle que soit l’issue, l’individu a toujours dans son cœur cette aptitude à passer de l’état de croyance à celui d’incroyance, ou de l’état d’incroyance à celui de croyance. Tant que l’individu est exposé aux épreuves – et nous ne connaissons pas avec précision l’importance et la durée de ces épreuves – ainsi, tant qu’il est exposé aux épreuves, c’est-à-dire qu’il n’a pas passé l’ensemble des examens, cet individu est toujours exposé à des changements ou pour employer une expression plus précise, à des retournements. Car ainsi est le monde du cœur : le retournement et le renversement permanents.

D’après la 1ère conférence donnée par  Sayyed Abbas Noureddine printemps 2006

www.lumieres-spirituelles.net     No30  - Dhû al-Qa‘adeh  1432 – Octobre 2011


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