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2014-12-27 | Readers 2180 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Le sionisme = une forme de racisme et l’antisionisme ? (2)


Le sionisme = une forme de racisme Et l’antisionisme ? (2)

Nous avons rappelé la dernière fois que l’Assemblée générale de l’ONU avait, en 1975, qualifié le sionisme comme une forme de racisme au grand mécontentement de l’entité sioniste. Depuis, le mouvement sioniste ne cessa de chercher à inverser cette équation pour réhabiliter le sionisme et faire considérer l’antisionisme comme une nouvelle forme d’antisémitisme. Nous avons vu comment, en France, l’entité sioniste brandit la menace de l’antisémitisme (quitte à la provoquer) pour arriver à ses fins et comment la position (certes timide(1)) du 1er ministre français n’a pas empêché la capitulation des forces antisionistes devant les pressions sionistes, deux ans plus tard, manquant un rendez-vous historique avec la justice, la vérité et la raison.

(1)Le gouvernement norvégien, pourtant connu pour ses sympathies avec l’entité sioniste, n’avait pas hésité à déclarer « persona non grata » et à expulser le personnel de l’ambassade de l’entité sioniste impliqué dans un attentat commis sur son territoire en 1974, à son insu.

La stratégie sioniste comprit plusieurs étapes :

1-Développer la mauvaise conscience et le sentiment de culpabilité des Européens (des Français en l’occurrencepuisque nous parlons de la France) envers les juifs à cause descrimes qu’ils ont subis par les forces nazies en Europe centrale lors dela 1ère moitié du XXe siècle, perpétuant par la même occasion le statutde « victime innocente » du/des juif/s.

2-Mener un travail consciencieux d’endoctrinement sur la question de l’antisémitisme, jusqu’à exacerber la sensibilitédu peuple français contre l’antisémitisme au point de ramenertout acte effectué contre un (ou des) juif(s) ou ce qui a rapport à lui àde l’antisémitisme.

Films, livres envahissent les médias et les librairies, accaparant la (mauvaise) conscience et la mémoire occidentale qui devient amnésique face aux autres crimes commis (dont par l’entité sioniste). Les programmes scolaires regorgent de références à la « Shoa », « à l’histoire et au danger de l’antisémitisme » [réduit aux seuls Juifs et à leur vision] et au sionisme, présenté comme un « mouvement d’émancipation [??!!] dans les grandes épopées de l’histoire humaine.. »

Au point d’arriver à cette situation paradoxale dans la société française : toute atteinte (même simulée) contre un juif est passible de comparution immédiate devant la justice et de prison ferme, alors que souvent les agressions contre les arabes ou les musulmans sont minimisées, voire ignorées, et que les agressions en bande organisée commises par la Ligue de Défense Juive (LDJ) sont suivies d’un non-lieu.

3-Empêcher toute recherche sur leur présentation des faits de l’holocauste. Et cela en détournant de façonpernicieuse les lois antidiscriminatoiresdécrétées en 1881(celles-là mêmes qui avaient favorisél’assimilation et l’intégration des juifs dans le moule français), par l’ajout d’articles ou de jurisprudencesfaisant autorité.

lLe 13 juillet 1990, la loi française dite Gayssot ajoute à la loide 1881 sur la liberté de la presse l’article 24bis suivant :« Seront punis des peines prévues par lesixième alinéa de l’article 24 ceux quiauront contesté, par un des moyens àl’article 23, l’existence d’un ou plusieurscrimes contre l’humanité telsqu’ils sont définis par l’article 6 dustatut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par unepersonne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »

Ainsi, le simple fait de remettre en question des faits ou de vouloir faire des recherches sur ces points est considéré comme un délit. Fait sans précédent dont le danger en son principe n’échappa pas aux savants historiens : « Il est dangereux d’empêcher la liberté de recherche. »

Le philosophe Roger Garaudy, pour avoir contesté le nombre des victimes de la « Shoa » multiplié par six sans raison apparente et effectué des recherches à cette fin, fut mis au ban de la société, accusé

d’antisémitisme.. au point que la mosquée de Paris refusa d’enterrer son corps !

Une sorte de chantage à l’antisémitisme est mise en place, la crainte d’en être accusé agissant comme un rayon paralysant et favorisant le silence ou l’indulgence devant les exactions commises par l’entité sioniste.

4-Présenter les Juifs comme les « sentinelles de la République et des valeurs de la République », même !, leur « avant-garde » et faire que la lutte contre l’antisémitisme soit une « cause nationale ».

S’en prendre à un juif, c’est s’en prendre à la liberté et à la démocratie (françaises) et donc toute la France doit se sentir concernée. Positions qui seront reprises par les responsables politiques français.

Le CRIF, association fondée en 1944 pour représenter la communauté juive de France, rattachée au Congrès Juif Mondial et fédérant environ une soixantaine d’associations.

Certains le présente comme la seconde ambassade de l’entité sioniste, ses activités ayant dépassé celles de la simple défense des intérêts de la communauté juive de France, pourtant bien assimilée, pour se mettre au service de l’entité sioniste, de façon inconditionnelle. Il est devenu le principal acteur de cette politique sioniste en France.

5-Présenter l’antisionisme comme une nouvelle forme d’antisémitisme.

La nouvelle génération française devient, cependant, de plus en plus sensible aux exactions de l’entité sioniste (qu’elle distingue des juifs de France considérés comme des Français comme les autres) contre la population palestinienne, (notamment après la seconde intifada en l’an 2000 et lors des guerres contre Gaza fin 2008 début 2009 et en 2012) et à sa politique d’apartheid dans les territoires occupés.

Des mouvements de protestation antisionistes et de solidarité au peuple palestinien ont apparu sous des formes variées en provenance de l’extrême gauche française, des pro-Palestiniens soutenant leur cause nationale, des Musulmans (pour qui Jérusalem (al-Quds) est la 3e ville sainte de l’Islam après Médine et La Mecque) et des immigrés arabes en Europe).

La stratégie des mouvements sionistes consiste alors à utiliser ces lois françaises antidiscriminatoires de 1881 interdisant « l’incitation à la discrimination, la haine ou la violence contre une personne ou un groupe de personnes sur la base de l’origine, de l’appartenance ethnique et de la nationalité ou le fait de savoir si oui ou non on appartient à une race ou une religion », pour faire assimiler (sur le plan juridique) les actes « antisionistes » à une nouvelle forme d’antisémitisme et donc à les faire pénaliser par la loi au même titre que l’antisémitisme..

Le principal acteur de cette stratégie sera le CRIF (le Conseil Représentatif des Institutions juives deFrance, de plus en plus aligné sur les positions extrêmesde l’entité sioniste et de moins en moinscritique vis-à-vis de sa politique), aidé par l’ELNET-France pour amener la classe dirigeantefrançaise à prendre de telles mesures.

Cette assimilation est d’autant facilitée que le mouvement sioniste fait tout (par la coercition s’il le faut) pour être le seul représentant des juifs du monde entier – d’où sa virulence, d’ailleurs, à l’encontre de tout juif qui conteste sa politique, pour des raisons religieuses ou politiques, ou s’en démarque – et pour obtenir, à l’heure actuelle, une reconnaissance internationale de la judéité de l’Etat sioniste établi sur la terre usurpée de Palestine.

Certes des intellectuels (dont juifs) ont protesté contre cet amalgame effectué entre antisémitisme et antisionisme, considéré comme une « grave erreur de compréhension », ou comme une « tentative de corruption de langage dans l’intérêt de l’Etat d’Israël » en vue de « se protéger contre toute critique de sa brutalité régulière et constante contre les Palestiniens ».

lCe fut d’abord l’annulation, le 16/12/1991, de la conclusion de la résolution de l’ONU du 10/11/1975 considérant le sionismecomme une forme de racisme et de discriminationraciale, à l’initiative des Etats-Unis et de l’entité sioniste, qui en avaitfait une condition préliminaire à sa participationà la « conférence dite de paix deMadrid ».

lLe 10/12/2010, la circulaire d’Alliot Marie pénalise toute campagne de boycott des produitsisraéliens(1)

Entre 2002-2004, la société civile palestinienne organisa un appel au Boycott, Désinvestissement et

Sanction (BDS) – à l’image de la campagne de boycott lancé contre l’apartheid en Afrique du Sud. Cet appel rencontra un grand écho dans le monde entier, notamment après la construction de la barrière de séparation sioniste (un mur au cœur de la Palestine) en 2005 et après la guerre par l’occupant sioniste contre Gaza (fin 2008-début 2009). En France, l’appel au boycott des produits au code barre 729 fut bien accueilli et alla en s’intensifiant avec les agressions sionistes.

Cette circulaire d’Alliot-Taubira ordonne à tous les procureurs de la République « d’engager des procédures pénales contre toute personne qui appelle les consommateurs à ne pas acheter de produits israéliens », considérant cet appel comme « une provocation publique à la discrimination envers une nation, punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende » ; même ! comme « une incitation à la discrimination raciale, nationale et religieuse » !

(1)Elle n’a pas été annulée par son successeur Taubira. (Cf. l’interview avec Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, sur ce point. http://www.youtube.com/watch?v=h6tiBe0U8Aw#aid=P8mOkiJDnDA)

lTout excès de langage, toute maladresse, toute déviation sont exploités pour généraliser la question, bien que la plupart des groupes pro-palestiniens et antisionistes prennent grand soin de maintenir la distinction entre antisionisme et antisémitisme.

C’est dans ce cadre que doit être située l’affaire de l’interdiction des spectacles de Dieudonné (2013-

2014) alors qu’au nom de la « démocratie » et de la « liberté d’expression », il est permis d’insulter le

Prophète Mohammed(s) et la religion de l’Islam !

Or, devoir de mémoire s’il y a, il s’applique aussi au peuple palestinien et à son juste droit de vivre sur sa terre ! On ne répare pas une injustice en en commettant une autre !

lL’objectif de toutes ces mesures est clair : celui de pénaliser toute critique ou toute dénonciation de la politique sioniste à l’encontre du peuple palestinien (et des pays arabes limitrophes) jusqu’àce que la cause palestinienne soit oubliée, jetéedans les oubliettes ou que le mot Palestine ne soitplus présent qu’associé à l’histoire juive. « Supprimerle mot, la chose disparaitra. »(1)

« L’oubli et l’altération sont deux dangers qui menacent tout grand évènement historique »,« l’évacuation forcée des Palestiniens de leur patrie par les occupants sionistes étant l’un des deux grands évènements historiques contemporains. »(2)

Mais il semblerait qu’il ne s’agit pas seulement pour le mouvement sioniste d’obtenir le silence de l’opinion publique devant ses exactions et de faire pénaliser les contestations antisionistes, mais aussi de former une élite active au service de ses intérêts.

6-L’offensive sioniste auprès des futurs leaders politiques financiers, médiatiques et culturels pour les impliquer dans la défense des intérêts sionistes.

Pour cette tâche, le CRIF (le Conseil Représentatif des Institutions juives de France) se fait épauler par le lobby sioniste américain en France, la branche française de l’ELNET (European Leadership Network), utilisant des réseaux de relations tissés entre Paris, Londres, les Etats-Unis et Tel Aviv depuis plus d’un demi-siècle pour faire tomber les hommes politiques dans leurs filets.

Plus d’un milliard et demi de dollars sont dépensés annuellement par des donateurs sionistes pour les candidats en France. Leur offensive passera par l’organisation :

ldes fameux « dîners » du CRIF, nationaux et régionaux, à l’instar de l’AIPAC aux Etats-Unis, qui séduisent curieusement l’élite politique,économique, culturelle et médiatique française, yallant, « tout sourire pour recevoir qui des félicitations,qui des admonestations, mais des injonctionset des instructions pour tous ».

lde « voyages accompagnés » en Palestine occupée pour donner une image positivede l’Etat sioniste et faire nouer des contacts avecdes personnalités du monde entier, de « potentielsdécideurs influents dans l’avenir ». C’est lors d’une de ces « visites accompagnées » par le directeur exécutif d’ELNET-France, Arié Bensemhoum, dentiste toulousain, président de la communauté juive de Toulouse, que le président de la République française, François Hollande alors en visite officielle, déclara qu’il était « prêt à entamer un chant d’amour pour Israël et pour ses dirigeants. »

lde « Congrès des amis d’Israël », le premier ayant eu lieu le 3 avril 2012 (en pleine période

électorale) à l’initiative, principalement, de l’ELNET et du CRIF. Sur la tribune, entre deux drapeaux, l’un français et l’autre de l’entité sioniste, un chevalet devant lequel défilèrent les personnalités politiques françaises de tous bords pour apposer leurs signatures au bas d’un « pacte » ou d’une « charte des amis d’Israël », un document ultra-sioniste.

lde rencontres (plus ou moins secrètes) avec de hautes personnalités influentes sionistes américaines ou autres, comme avec leprésident de l’AJC (l’American JewishCommittee) David Harris, un faucondu lobby sioniste américain, le 20 février2014.

On est bien loin des velléités d’indépendance du Générale de Gaulle ! Alors..

(1)George Orwell dans son fameux roman « 1984 ».

(2)Imam Khâmine’î, déclaration du 20-3-14, au jour de Nawrûz.

L’ELNET, organisation sioniste fondée, aux Etats Unis en 2007, en vue de toucher les leaders européens. Son président et co-fondateur, Larry Hochberg, interrogé par The Jewish Journal, le 2/12/13, se vanta d’avoir influencé – avec succès – des dirigeants européens et notamment français. (Manuel Valls aurait-il été propulsé au ministère de l’Intérieur sous demande sioniste pour faire la chasse aux antisionistes et empêcher toute dénonciation du régime sioniste et faire oublier la question palestinienne (et même plus) ?

Il expliqua que la position française sur l’Iran, largement alignée sur celle de Tel Aviv, n’était pas accidentelle. Selon lui, il trouvait son origine dans la proximité cultivée par ELNET-France (fondée en 2010, présidée par Pierre Dassas, ayant le président du CRIF dans son conseil d’administration) avec l’Elysée.

 

Peut-on parler d’un lobby(1)israélo-sioniste en France ?

C’est ce qu’affirmait déjà le général De Gaulle en son temps : « Il existe en France un puissant lobby pro-israélien exerçant notamment son influence dans les milieux d’information. » On se rappelle l’embargo qu’il décréta sur les armes à destination de l’entité sioniste au lendemain de la guerre des six jours de 1967, après sa découverte de ses ambitions expansionnistes au détriment des intérêts français, et sa décision d’arrêter de soutenir la construction de la centrale nucléaire de Dimona en Palestine occupée. Il dénonçait alors « l’impertinence des Israéliens qui se croient


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